Crédible,
médiatique...mais faux!
11/04/2002-
M.A.J le 29/11/2007
Quand
l'ignorance se joint à la politique pour ériger
le mensonge en dogme
Au vu de certains
commentaires parus dans la presse, on peut se demander si nos
journalistes ont réellement réfléchi à
ce qu'ils écrivent, où bien si ils se contentent
de répéter les assertions "d'experts"
chez lesquels la coloration politique tient lieu de rationalité.
Voici
quelques exemples de bêtises qui, bien que ressassées,
n'en
sont pas moins des tentatives de désinformation
caractérisées...
(j'ai volontairement
titré ces paragraphes avec le ton bêtifiant qui
convient au niveau éblouissant de l'analyse que font nos
verdoyants émules de Pol Pot)
Pourquoi
ces erreurs?
Une
philosophie archaïque et d'essence déshumanisante
liée aux deux totalitarismes du vingtième siècle
L'agriculture
biologique est sans danger
Le
seul avantage de ce type d'agriculture est de limiter les rejets dans
l'environnement des produits de synthèse utilisés ailleurs en excès,
mais:
-
Les cultivateurs "bios" utilisent des traitements "ancestraux" dont
l'innocuité n'a jamais été testée ni prouvée: ce n'est pas parce que la
bouillie d'ortie date du moyen-âge qu'elle est moins dangereuse pour
l'homme ou l'environnement qu'un pesticide de synthèse sortant des
usines Bayer, par exemple, et correctement utilisé!
-
Les rendements atteints par le bio sont si mauvais qu'il est illusoire
de croire pouvoir nourrir une fraction significative de la population
avec ces produits. Pire même, l'extension de leur culture ne peut
qu'amener une extension des espaces cultivés au détriment des surfaces
"en friche" constituant des milliers écologiquement riches et
diversifiés... Si dans nos pays la place ne manque pas (à cause
justement de l'agriculture intensive, qui nous a permis d'abandonner la
culture du moindre lopin de terre), ce n'est pas le cas partout, et
cette pression risque de s'exercer de façon croissante à l'étranger,
les produits "bio" constituant un débouché économiquement tentant!
-
l'absence de traitement phytosanitaire efficace des produits bio
implique qu'ils ne peuvent être conservés que brièvement. Pour le
moment, ces produits sont transformés à proximité de leur zone de
production. Leur extension va nécessiter leur transport sur longue
distance, avec le risque de voir se développer des champignons
microscopiques fabricants d'aflatoxines, redoutables poisons "naturels"
capables de déclencher des hépatites fatales... (Maladies qui sont
actuellement, tiens, tiens, en recrudescence...)
-
au point de vue strictement nutritionnel, il n'y a aucune différence
entre les produits "bio" et les autres. En ce qui concerne la santé,
même les défenseurs de ces produits admettent que leur apport est nul!
En
ce qui concerne le goût, il y a fort peu de différence entre un produit
"bio" et un produit "industriel" élaboré avec soin: le comparatif
ressort souvent entre les produits "bio" et les produits "premiers
prix" (vendus dans les LIDL ou autres), mais c'est vouloir comparer des
carpes et des lapins, ou plutôt des Twingo et des Bentley: les produits
premiers prix n'ont pour but que de permettre à tous l'accès à une
alimentation variée de qualité minimale alors que les "produits bio"
sont une tocade de nantis.
Les pesticides
sont dangereux
Pour les cafards et autres doryphores, le doute n'est plus permis, mais
pour les autres... Les produits phytosanitaires font l'objet d'études
d'impact longues et rigoureuses, incluant leurs effets sur
l'environnement. Le problème ne vient pas de ces produits, mais du
mauvais usage qui en est fait: non respect des doses prescrites,
traitements avant une pluie ou par grand vent, absence de tenue de
protection (souvent indispensables, et mentionnée dans les notices!),
traitement en dehors des périodes les plus propices... Ne croyons pas
que les agriculteurs soient des andouilles qui ne font pas attention
aux traitements, simplement leur revenu est souvent si faible qu'ils
n'ont pas le temps de respecter les précautions d'emploi des produits
(et ils en sont les premières victimes!).
L'avenir
appartient à l'utilisation de produits plus ciblés, plus spécifiques,
mais aussi au développement de lignées résistantes aux ravageurs, ce
qui passe bien entendu par le développement des.. OGM (voir + loin).
On
peut aussi noter l'insuffisance et les défauts de conception de
nombreuses unités de production. Les usines à cochons de Bretagne sont
accusées de constituer une source de nitrate trop abondante. Fort bien,
mais qui a accordé les permis de construire? Qui n'a pas voulu que
chaque unité de production soit équipée d'une station de traitement des
rejets? Il existe des méthodes fort bien connues permettant de
transformer les nitrates d'origine porcine en gaz N2 rejeté dans
l'atmosphère. Comment expliquer que des agents du ministère de
l'Environnement soient opposés à ces techniques sous prétexte qu'elles
"rejettent du N2 dans l'atmosphère" (qui en contient déjà 80%...).
Les automobiles
Diesel sont très polluantes
Voir
dossier spécial
Notre alimentation
de plus en plus artificielle est dangereuse
Elle
est surtout dangereuse pour les espèces dont nous nous nourrissons!
Comment expliquer que malgré les cris d'orfraie de la piétaille
verdoyante, chaque année qui passe ne nous voit vieillir que de 8 mois!
C'est la révolution industrielle et la disponibilité pour le plus grand
nombre, dans les pays industrialisés (ce terme n'est pas innocent!)
d'un réfrigérateur permettant la conservation des aliments et de moyens
de chauffage permettant de préserver les voies respiratoires qui ont
motivé la plus formidable élévation de la longévité humaine que l'on
ait connue. Au temps (bénis, selon certains,) de la nourriture "bio" et
'naturelle", un homme de 40 ans était usé, une femme de cet âge une
grand-mère bonne pour la tombe... Cela ne provenait pas uniquement du
travail plus physique, loin de là, mais également d'une nourriture peu
variée, et souvent a-variée...
Au
contraire, nous devons reconnaître que c'est justement notre
alimentation industrielle, la plus saine et la plus variée que l'être
humain ait jamais connue, qui nous assure de repousser toujours plus
loin l'échéance de notre inéluctable déchéance.
On
va me ressortir les arguments fallacieux de la masse verdâtre: "et la
vache folle?, et les listeria ?" Paraphrasant Gabin dans un de ses
grands rôles ("le président", de Verneuil,1961), je vous dirais qu'il
existe en effet des poissons volants, mais qu'ils ne constituent pas
l'essentiel du genre! On ne peut arguer des effets provenant de la
bêtise de certains industriels qui ont voulu économiser sur le
chauffage des farines animales pour dire que ces dernières,
convenablement préparées, sont nocives! Ces "farines", chauffées sous
une pression adéquate, auraient pu continuer d'être utilisées sans
danger. Leur interdiction est un acte politique, irrationnel.
Une
des meilleures preuves de leur innocuité? Les croquettes des chiens et
chats sont préparées selon des procédés similaires, mais elles sont
"formées" à haute température et pression, ce qui leur confère une
totale innocuité (et les animaux qui en sont nourris vivent
incomparablement mieux et plus vieux que ceux qui sont à l'état
"sauvage"...
Les engrais
chimiques, c'est pas bien
Les
engrais ont pour but d'apporter aux végétaux tous les éléments
nécessaires à leur croissance et au développement de leurs fruits et
graines, que nous consommons. Les engrais de synthèse compensent la
faible fertilité des sols et les mauvaises pratiques agricoles. C'est
folie que de croire que "naturellement" une plante va trouver seule
dans son environnement l'intégralité des ressources dont elle a besoin:
elle va adapter, voire limiter son développement à ce qu'elle peut
trouver. La technique du bonsaï, qui consiste à affamer méthodiquement
une plante pour limiter sa croissance, en est une excellente
illustration.
Nous
ne devons pas perdre de vue que toutes les plantes que nous cultivons
(OK, j'oubliais les champignons "de Paris" et autres Shi Také, mais ce
ne sont pas des plantes, justement!) tirent leur énergie du soleil, via
le complexe processus de la photosynthèse, qui leur permet de fabriquer
et de transformer des sucres. Ors, et je passe ici la parole à un
excellent ami chimiste:
"Le
rendement de transformation de l'énergie solaire en biomasse n'est pas
extraordinaire (...). La plus grande partie de la photosynthèse n'a
d'ailleurs pas lieu à la surface des terres émergées qui ne
représentent que 30% de la surface de notre planète, mais à la surface
des océans tropicaux. Il est certain que la Mer des Sargasses qui se
situe dans l'océan Atlantique à la hauteur du Brésil face à
l'embouchure de l'Amazone et qui de ce fait reçoit des limons fertiles
produit plus d'oxygène que la forêt amazonienne elle-même.
Les
mesures les plus optimistes donnent un rendement de fixation de
l'énergie solaire compris entre 1 et 2 % seulement de l'énergie reçue.
Les humains ont la possibilité d'améliorer ce rendement au niveau des
forêts en leur apportant des engrais. Actuellement les forêts ont des
rendements inférieurs à ceux des espaces cultivés, car elles ne
reçoivent aucun engrais et que les prélèvements de bois ont souvent
épuisé les sols forestiers en phosphore et parfois potassium.. On voit
la que ceux qui prônent une agriculture sans engrais, bien loin
d'améliorer l'environnement participent à sa dégradation. "(...)
Il
faut observer qu'un hectare de culture moderne produit infiniment plus
de biomasse, donc d'oxygène, qu'un hectare de forêt, fut-elle
tropicale. Le déboisement est catastrophique pour l'environnement si
aucune culture ne remplace la forêt. Le déboisement des collines pour
donner des pâturages aux moutons est une perte en oxygène, car les
pâturages deviennent rapidement des zones semi-désertiques où la
photosynthèse n'a plus lieu, surtout si les éleveurs pratiquent
l'écobuage, croyant ainsi fertiliser le sol, alors qu'ils
l'appauvrissent.
Une
région déboisée et cultivée en maïs ou en canne à sucre est bénéfique
pour l'environnement, car un hectare de canne à sucre produit 5 à 6
fois plus de biomasse et donc d'oxygène que le même hectare de la forêt
primitive. La cause de ce rendement plus élevé résulte de l'apport de
phosphates par le planteur. Un hectare de maïs produit en un an 30
tonnes de biomasse sèche, le même hectare planté d'arbre ne produira
que 4 à 5 tonnes de cette même biomasse! (donc 5 fois moins d'oxygène)
Les
végétaux contiennent en moyenne 1 kilogramme de phosphore à la tonne.
Lors de la récolte, ce phosphore est enlevé et aucun mécanisme naturel
ne compense cette perte. Un jour, les hommes devront apporter des
engrais aux forêts, en particulier ce phosphore qui y manque, alors, la
production de biomasse et d'oxygène augmentera (pour le moment cette
technique n'est pas à la mode, parce qu'on le juge non rentable).
L'exploitation
des forêts sans aucune compensation des éléments minéraux, emportés
avec le bois appauvrit les sols et ruine l'avenir de la forêt
elle-même. Le plus urgent serait de reboiser le Sahel livré au
surpacage, de limiter l'élevage des ovins sur la Rive-Sud de la
Méditerranée, car il s'agit là de réels fléaux. Allez visiter le Maroc
et vous pourrez constater que les cèdres de l'Atlas ont quasiment
disparu.
Quant
à imaginer qu'il soit possible d'effectuer des cultures sans engrais,
en utilisant le seul apport de fumier, c'est simplement la marque de
l'ignorance. Les récoltes enlèvent l'azote, le phosphore et le
potassium. Dans le meilleur des cas, le fumier ne recycle qu'une faible
partie des éléments emportés par la récolte qui est consommée loin de
son lieu de production. Si on n'apporte pas d'éléments fertilisants
pour compenser les enlèvements, on stérilise rapidement les terres et
au bout de peu de temps la famine apparaît.
Les
grains de céréales secs contiennent 2% d'azote, car le germe est la
partie de la plante où cet élément est le plus concentré. Un hectare de
blé produit 6 tonnes de grains, on enlève donc au sol : 6.000 x 0, 02 =
120 kilogrammes d'azote. C'est l'azote contenu dans 260 kilogrammes
d'urée titrant 46% d'azote ou 363 kilogrammes d'ammonitrates titrant
33% d'azote qu'il faudra apporter en remplacement des quantités
enlevées..
Les
engrais chimiques sont donc non seulement indispensables à l'homme,
mais aussi nécessaires pour préserver l'environnement. Étonnant, non ?
Les
téléphones
mobiles sont néfastes, et leurs relais dangereux
Voilà
de nouveau une illustration manifeste du ridicule "principe de
précaution" qui, en gros, nous dit que nous devrions-nous faire seppuku
pour éviter à coup sûr tous les dangers qui nous menacent...
Résumons:
aucune étude ne montre un danger relevant des ondes produites par les
téléphones, ou même par les antennes relais. Depuis que les mobiles
sont répandus, aucune soudaine épidémie de cancers du cerveau, par
exemple. Chez les professions les plus exposées, comme les chauffeurs
de taxi par exemple (qui ont utilisé pendant plus de 10 ans des
téléphones très puissants!), aucune épidémie non plus.
Des
travaux ont montré que le développement d'embryons de rats peut être
perturbé par le rayonnement de ces téléphones... places à quelques mm
des cultures! À moins que vous ne disposiez d'un embryon en cours de
développement dans votre oreille (ce qui ferait de vous un être
vraiment à part), le danger de ces ondes est purement imaginaire.
On
peut d'ailleurs remarquer que tout notre milieu est parcouru d'ondes
électromagnétiques, depuis l'invention de la T.S.F. par Marconi, voici
un siècle! Ondes de radio, TV, radar, ultrasons... traversent
allègrement notre organisme sans nous causer le moindre désagrément...
( Ce sont les mêmes "mères inquiètes" qui demandent la suppression des
antennes relais qui recourent sans se poser de questions... à
l'échographie ou l'on utilise des ondes bien plus puissantes, sur un
foetus, et sans aucun danger!). Mais il est certes bien plus facile
d'écouter le son du pipeau verdâtre que d'exposer simplement ce qu'est
une onde électromagnétique, une longueur d'onde...
L'onde
la plus nocive pour la santé humaine, et la plus commune... n'est autre
que les rayons UV solaires qui provoquent vieillissement et cancer de
la peau, et que l'on trouve dans des "rôtissoires à crétins" rebaptisés
"instituts de beauté". Qui dira que la mode du bronzage est bien plus
nocive qu'une année entière passée à téléphoner avec un mobile vissée
au tympan?
Toute
innovation technologique a été décriée par des neuneus souvent bien
implantés, et cette attitude (due en partie, sinon en totalité à
l'influence néfaste de philosophes verbeux comme Rousseau et Von
Schelling) est bel et bien une constante depuis les débuts de la
révolution industrielle:
- Arago s'emporte contre les premiers chemins de fer, et prédit la mort a qui dépassera 20 km/h...
- les premières télévisions ont été accusées d'émettre des rayonnements "nocifs"
- les ordinateurs sont connus, n'est-ce pas, pour émettre des "rayons" qui détraquent la vue..
- les plaques à induction sont connues, bien entendu, pour donner le cancer (lequel? Du doigt?)
-
je ne parle même pas de ces pauvres micro-ondes, qui, c'est bien connu,
transforment le moindre rôti en nid de composés bien entendu
cancérigènes (comme tout ce qui est apparu après 1920, environ)
-
dans le style "je suis inculte et je m'en glorifie", la vogue du "Feng
Shui", chinoiserie lénifiante basée sur la soi-disant existence
"d'ondes négatives" (que es aço ?) révèle la totale ignorance des
principes de base de la physique (enseignée au lycée) de la part de
journaleux qui visiblement n'ont pas leur bac... Je vous passe la
justification par l'histoire, qui tend à faire croire que parce qu'une
croyance est ancestrale, elle est scientifiquement fondée... en gros,
comme certains médecins grecs pensaient il y a 25 siècles que le
cerveau ne servait à rien, ils devaient avoir raison (ce qui est
démontré par l'attitude des susdits "journalistes"...)
Ce
compendium de co...ries n'a d'autre but que de vous faire prendre
conscience que les lubies concernant les mobiles ou les lignes HT n'ont
rien de nouveau, loin de là. Comme souvent, des ignares professionnels
dont les connaissances en chimie, physique et biologie sont inversement
proportionnelles à l'accès aux médias les répandent dans le seul but de
conquérir une vaine gloriole... sic transit...
Le climat de la
Terre se réchauffe à cause des gaz à effet
de serre comme le CO2
Que
le climat de la planète se réchauffe, cela est incontestable: il y a
milliers d'années, les glaciers recouvraient l'Europe! On peut noter
que les ancêtres de nos écolos modernes, dans les années 70, nous
mettaient en garde contre le... refroidissement de la planète!,
provoqué bien entendu par "l'énergie nucléaire"....
En fait, il
existe sur notre planète des cycles climatiques qui sont provoqués,
entre autres, par des modifications périodiques de l'orbite terrestre.
Nous sommes actuellement en période interglaciaire, donc en période de
réchauffement "naturel" de notre planète!
Outre cet effet
orbital, il apparaît comme de plus en plus fondé que des modifications
rapides de l'activité solaire sont impliquées dans des variations du
climat à court terme ! Pour illustrer ce fait, il semble bien que la
calotte polaire Nord de la planète Mars (qui possède une inclinaison
sur son orbite proche de celle de la Terre) soit en train de fondre,
bien que l'industrie humaine soit assez peu développée sur cette
lointaine planète... L'incrimination de notre étoile n'est donc pas une
lubie, mais une possibilité très sérieuse (et peut être même bien plus
inquiétante). Il en est de même pour l'implication éventuelle des
rayons cosmiques (8), dont l'intensité est liée aux variations de
température du passé.
On ne peut nier l'existence de l'effet de
serre: c'est grâce à lui que la température de la Terre est bien
supérieure à celle que lui donnerait sa distance au soleil. Cependant,
dans les gaz à effet de serre et l'analyse de leur origine et de leur
rôle, il y a beaucoup d'approximations et d'erreurs:
- la vapeur
d'eau est un des gaz à effet de serre les plus efficaces. Or, les
éruptions volcaniques majeures en rejettent d'énormes quantités dans
l'atmosphère, tout comme d'autres gaz à effet de serre (SO2). A titre
d'exemple, et sans qu'il soit en éruption, l'Etna relâche
quotidiennement dans l'atmosphère 5000 tonnes (7) de SO2 ... On doit
noter que l'"économie de l'hydrogène" présentée par nombre d'écolos
comme le remède à nos émissions de CO2, se solderait par la production
dans l'atmosphère d'une quantité massive de...vapeur d'eau, gaz à effet
de serre...
Cet apport tellurique n'est jamais signalé par les
verdâtres, mais pourtant une éruption volcanique peut modifier, pendant
plusieurs années, le climat (4) de la planète entière! (on peut noter
que les volcans rejettent aussi des poussières sombres qui ont
tendance, elle aussi, à "chauffer" l'atmosphère...). Le SO2 rejeté par
les volcans se combine à l'eau de l'atmosphère pour donner des aérosols
d'acide sulfurique H2SO4, qui dans la stratosphère réémet le
rayonnement solaire vers l'espace et refroidit la planète! Ainsi,
l'éruption du Tambora en 1815 induisit un refroidissement global en
1816, avec des périodes de gel en été en Europe... Plus récemment, les
éruptions de l'Agung (1963) et du El Chichon (1982) ont confirmé ces
effets climatiques globaux de l'activité volcanique (5). On peut même
se demander si, paradoxalement, les normes environnementales qui ont
contribué à limiter fortement les émissions humaines de SO2 (lutte
contre les "pluies acides) n'ont pas contribué, en limitant la
formation de nuages, à élever la température terrestre (d'une fraction
de °C, sans conséquences).
- Le Fréon que l'on a chassé des
frigos aurait très bien pu y rester! Par un "remarquable" hasard, cette
affaire a surgi lorsque les brevets d'utilisation des compresseurs à
frelon sont tombés dans le domaine public.... La contribution de ces
gaz à l"effet de serre, minime, aurait pu être évitée par la
récupération des appareils en fin de vie... et non par leur
remplacement!
- Le CO2 que nous rejetons créerait, en s'accumulant
dans l'atmosphère, un effet de serre... voilà bien en fait qui est même
enseigné dans les collèges, mais... comme dirai Columbo, y a un détail
qui me chiffonne... Dans ces mêmes collèges, on apprend que le CO2 se
dissout très facilement dans l'eau... et que la surface terrestre est
recouverte au 3/4 par ce liquide... Il en résulte que le CO2 ne peut
s'accumuler en quantité dans notre atmosphère tant qu'il existe de
grandes quantités d'eau liquide disponibles ! Les climatologues
commencent à tenir compte de ce fait élémentaire et découvrent, ô
surprise, que l'océan a pompé plus de 50% du C02 d'origine industrielle
(C. Sabine & al., Science 305, 2004, p 367.)... Bien entendu, des
cris s'élèvent contre ce crime impardonnable: modifier le cycle du
carbone dans les océans! Sachant que la circulation à grande échelle
(donc le climat, dans une large mesure) a fortement et subitement varié
dans le passé lointain sans qu'une industrie n'existe, on peut
légitimement se poser des questions...
Bien au contraire, la
quantité de CO2 atmosphérique actuelle est un frein à la croissance des
végétaux, qui sont apparus à une époque où la concentration de notre
atmosphère était bien supérieure en ce gaz aujourd'hui honni! (il y a
400 millions d'années, au Dévonien, l'atmosphère contenait 10 fois plus
de CO2 qu'actuellement...). En effet, l'enzyme principale de la
photosynthèse, la RUBISCO, est inhibée par le faible taux de CO2
atmosphérique (et les plantes qui, par plusieurs moyens, arrivent à
concentrer davantage le CO2, comme le maïs, y gagnent une productivité
remarquable...)
Mais, me direz-vous, et les analyses qui
montrent l'élévation du CO2 depuis le début de l'industrialisation?
Elles se basent sur des bulles d'air contenues dans la glace, dans de
... l'eau dans laquelle le CO2 ne demande qu'à se dissoudre... Il y a
fort à parier que plus on va chercher de la glace ancienne, et moins on
va trouver de CO2 (et pour cause!). Même une fois cet effet corrigé,
les résultats obtenus montrent clairement que dans le passé de notre
planète d'énormes variations de la quantité de CO2 atmosphérique ont eu
lieu sans, bien entendu, d'intervention humaine.
Des études
récentes (pour la Science 307/05/2003, 20-21) ont même montré que, dans
le passé, l'augmentation du taux de CO2 n'a pas précédé, mais suivi les
périodes de réchauffement climatique ! L'atmosphère s'enrichit en CO2
800 ans environ après que les températures "globales" aient commencé à
évoluer... Grosse pierre dans le jardin vert !
Le
graphique ci-contre, tiré de "Stable carbon cycle-climate relationship
during the late pleistocene - Siegenthaler & al., science 310,
25/11/2005 " montre l'évolution du taux atmosphérique de CO2 (en
parties par million) déduite de l'analyse de carottes glaciaires
antarctiques.
On y voit clairement l'alternance de périodes
glaciaires et interglaciaires, ces dernières étant caractérisées par
une remontée brutale de la quantité de CO2 dans l'atmosphère. Ainsi, il
y a 130000 ans, mais aussi 240000 et 320000 ans, la teneur en CO2 a
augmenté, comme de nos jours, et dépassé même la valeur actuelle due,
selon les joyeux verdâtres, uniquement aux polluantes industries
humaines. |
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Le
graphique ci-contre, tiré de "Atmospheric methane and nitrous oxyde of
the late pleistocene from antarctic ice cores - Spahni & al.,
science 310, 25/11/2005 " montre l'évolution du taux atmosphérique de
CH4 (en parties par milliards) déduite de l'analyse de carottes
glaciaires antarctiques.
Les variations liées aux ères glaciaires apparaissent nettement, les périodes interglaciaires étant grisées.
On
peut noter que ces publications ont été présentées par France 2 comme
des "preuves" de la "culpabilité" humaine dans le réchauffement
global...
|
|
-
d'autres gaz sont bien plus dangereux en intensifiant énormément
l'effet de serre, en particulier le méthane CH4, produit de...
l'utilisation des substances organiques par les bactéries. Dit comme
cela, on peut penser ce gaz rare, mais en fait il est produit par
toutes les digestions animales (surtout des herbivores), dans les fonds
marins, libéré lors d'éruptions... En gros, un troupeau de vaches au
bord d'une route contribue bien plus en une journée à l'élévation de
l'effet de serre que les automobiles qu'elles ont regardé passer...
Les
études on ne peut plus officielles nous proposent pour le siècle à
venir une augmentation de température de l'ordre de... 1° mini
(académie des sciences USA, juillet 2001), 6° maxi... Des résultats
prospectifs ayant une telle incertitude (un facteur 6!) sont d'aimables
contes, mais pas des travaux sérieux sur lesquels baser une action
économique propre à diminuer (rêve vert) l'activité industrielle... Les
mêmes études nous prédisent une inondation catastrophique: une montée
du niveau de la mer, rendez-vous compte, de l'ordre de... 10 cm en un
siècle (80 maxi) soit une inondation dantesque progressant au rythme
effrayant de 1 à 8 mm par an.. Hâtez-vous donc lentement vers les
montagnes les plus proches! Si l'on tient compte des options
économiques aberrantes des prévisionnistes (croissance économique
mondiale de 2% l'an (!!!), absence de tout progrès technique (autre
rêve vert!)) et de leur incompétence en matière scientifique, alors la
messe est dite...
Ajoutons
également que cette montée du niveau marin est tout sauf nouvelle: des
études réalisées à Venise (1) ont montré que le niveau de la mer a
augmenté de 80 cm depuis le milieu du 18e siècle, soit 3mm par an... et
ce, depuis une époque où l'automobile et l'extraction du pétrole
n'existaient pas... Autre pierre dans le jardin vert: les marégraphes
qui enregistrent depuis plus d'un siècle le niveau de la mer montrent
que le niveau global des océans s'est élevé de 15 cm (déjà davantage
que ce qui est prévu et présenté comme catastrophique!) depuis le début
du 20éme siècle, cette tendance ayant été repérée depuis 1900 (6 - p
61), période où la circulation automobile ne peut que difficilement
être mise en accusation...
Relevons encore, léger détail, que les
variations annuelles du niveau des océans (6, p. 44) causées par leur
simple dilatation thermique saisonnière peuvent atteindre 20 Cm...
Les spécialistes en océanographie ont également mis en évidence le
caractère chaotique, instable, de la circulation des courants dans
l'atlantique nord, dont les variations peuvent être très rapides et
influer durablement et brusquement sur le climat. Depuis la dernière
glaciation, et à plusieurs reprises, la formation d'eau profonde
a été interrompue (6 - p.63), ce qui a provoqué un refroidissement de
6°C du climat global, suivi d'une augmentation de la température
lorsque, comme aujourd'hui, la circulation profonde océanique s'est
remise en place.
Je ne résiste pas au plaisir de citer un passage du livre de JF Minster:
"Quand on modifie l'abondance globale de C, on déplace les équilibres
chimiques entre les différentes espèces: en pratique, une augmentation
du CO2 dans l'eau induit une diminution de l'abondance des ions CO3--.
Lorsque la concentration de cet ion aura diminué, une partie du
carbonate de calcium (calcaire) qui est actuellement au fond des océans
devra (pourra) se redissoudre. Ainsi, des ions carbonate seront
ré-injectée dans l'eau. Par déplacement des équilibres chimiques,
l'abondance relative des différentes espèces chimiques du C reviendra à
un niveau comparable au niveau naturel. En particulier, cela provoquera
une diminution du CO2 dissous dans l'eau qui, lorsque cette eau
reviendra au contact de l'atmosphère, contribuera à une stabilisation
du niveau de CO2 dans l'air. Le temps nécessaire à ce processus est de
l'ordre de 500 ans et a régulé la quantité de CO2 dans l'air au cours
des temps géologiques."
La météorologie s'est développée
principalement depuis que l'on dispose de mesures chiffrées fiables et
suffisantes, vers 1850 environ. Évidemment, depuis cette date, un
réchauffement est constaté, mais il n'a pas commencé en 1850, avec
l'êre industrielle (ce sont les mesures qui ont débuté !) mais
12000 ans plus tôt! Au mieux (au pire?) nous subirions une accélération
du réchauffement dont les causes sont inconnues, mais surement pas
uniquement anthropocentriques!
- Si l'on excepte les glaciations
catastrophiques datant de plus de 600 millions d'années ("snowball
Earth"), le climat de notre planète tout au long de l'histoire de la
vie a été très différent de celui que nous connaissons: pendant les 70
millions d'années de l'ère tertiaire, la température moyenne était plus
élevée de 5 à 15 °C (là, N Mamère a une attaque!) et c'est la période
dite quaternaire, celle qui voit l'apparition de l'homme, qui se
signale par une alternance de 4 périodes glaciaires et interglaciaires.
Un climat, donc, "naturellement instable" dont le dernier avatar date
de 12000 ans, au moment où la dernière glaciation a pris fin et où
nombre de glaciers ont fondu sous l'emprise d'un réchauffement (sans
doute provoqué par le parc automobile néanderthalien, à l'extension
bien connue!) bien plus intense que celui que nous vivrions...
On
peut même s'interroger sur les effets bénéfiques d'un réchauffement du
climat. Car notre planète a connu dans son histoire mouvementée des
périodes ou le climat était plus chaud de 2 à 3°c (il y a entre 6000 et
8000 ans). Curieusement, cette période est dite "d'optimum climatique"
(2). Les pluies arrosaient alors en abondance les continents, et le
Sahara était couvert de vertes prairies peuplées d'une grande variété
d'animaux, comme en témoignent encore les fresques du Tassili... Seul
un ignare complet en matière de climats peut affecter de croire que le
climat est stable, même à brève échéance: l'étude des sédiments
océaniques montre que nous vivons actuellement depuis 7000 ans une
période d'exceptionnelle stabilité... il y a 128000 à 73000 ans, une
période climatique, avec un maximum plus chaud légèrement que le notre,
a été marquée par de brèves, très rapides et catastrophiques
variations: dans l'atlantique nord, des refroidissements de l'ordre de
10 à 14°C (3) se sont produits en l'espace d'un demi-siècle à peine!
Nos ancêtres du pléistocène, loin de posséder nos moyens techniques,
ont su cependant faire face à de telles variations (dont l'ampleur
dépasse les pires craintes des Burgraves verdoyants!). Plus près de
nous, le règne du Roi-Soleil a vu un mini "âge glaciaire" avec des
températures nettement plus froides que celles que nous connaissons...
Puis un réchauffement aussi rapide que mystérieux...
Ajoutons
aussi que la notion de climat mondial est très récente, et définie
uniquement sur des modèles informatiques toujours modifiables et
améliorables: le réchauffement mondial existe, mais son origine
humaine est partielle, supposée, non démontrée.
1 - Peinture & climat - D. Camuffo- Pour la Science 290, 12/2001
2 - Atmosphères planétaires, origines & évolution - T Encrenaz, Belin/CNRS ed., 2000
3
- Hublin JJ. Climat de l'Europe et origine des néanderthaliens - Les
origines de l'humanité, n° spécial Pour la Science 22, 01/1999
4 - Volcanism and climate change, Special report - american geophysical union, Washington DC, 1992
5 - Les volcans - C Jaupart, ed Flammarion col. domino, 1998
6 - Les océans - JF Minster, ed Flammarion col. domino, 1997
7 - Volcans vu de l'espace. F. Girault, P. Bouysse, JP Rançon, Nathan, 1998; p.174
8 - Do cosmic rays hold sway over climate? J. Hogan, New scientist 14/08/2004, p.10
Un site "honnête" (ce n'est ni TOTAL, ni Greenpeace) qui fait le point en français sur ces questions
La pollution de
notre milieu augmente
Qui
mettrait en doute cette belle affirmation? Elle est pourtant fausse:
depuis les années 60, la pollution de notre milieu (c'est-à-dire la
présence de produits dangereux pour notre santé dans l'environnement n'
a cessé de diminuer! Dans Paris, de nouvelles espèces végétales font
leur réapparition. Nos véhicules rejettent de moins en moins de
composés nocifs: un moteur de Vel Satis, par exemple, rejette 17 fois
moins de polluants que celui d'une R16 d'il y a 25 ans! À Paris même,
la pollution de l'air a été divisée par 2 entre 1995 et 2000 (Ce qui
peut se voir immédiatement au moyen des ridicules "alertes à l'ozone":
11 en 1995, 5 en 95, 98,99, 0 en 2000, 2001...). Cette nette diminution
de la pollution de l'air, essentiellement due aux progrès de la
technique, est un fait (1) constaté aussi bien à l'échelon européen (2)
que par (et c'est un comble!) les zécologistes eux-mêmes ! (3)
Autre
exemple de désinformation: ce jour paraît un rapport indiquant que
l'intérieur des habitations serait occupé par "une soupe de polluants".
Que le terme est bien choisi! En fait, des concentrations
infinitésimales de produits provenant principalement des peintures et
des colles ont été détectées. Leur dangerosité est sujette à caution.
Seule exception, le benzène, cancérigène avéré, présent en quantité
supérieure aux normes mais (car il y a un mais) qui provient surtout...
de la fumée de cigarette! Ors, rien ne précise quels sont les foyers,
dans cette étude, qui abritent un fumeur et ceux qui ne sont pas
concernés!. Autre écueil lamentable: les résultats des mesures ne sont
pas, dans la presse, présentés selon leur valeur réelle (en µg/m3
d'air) mais par rapport aux concentrations dans l'air
extérieur....Voilà un moyen d'affoler facilement les lecteurs... On
croit rêver!
La
pire des pollutions intérieures, c'est la fumée de cigarette, toxique,
cancérigène à coup sûr, et pourtant largement tolérée... Alors halte au
bluff!
Ce qui augmente, ce n'est pas la quantité de polluants, mais bel et bien la sensibilité de nos instruments de mesure!
1- A. Venin, F. Ecolivet -
La qualité de l'air - imprimerie nationale 2000
2- L'environnement pour les
européens, 5, 11/2000
3- A. Peulvast-Bergeal
(députée
écologiste) - rapport de la commission de la production
et des échanges de l'assemblée nationale, 05/2001
Le nucléaire,
c'est pas naturel et c'est très dangereux
Passons
sur le "non-naturel ": désolé d'apprendre à certains que la
radio-activité n'a pas attendu l'homme pour exister. C'est à ce
phénomène que nous devons l'activité interne de notre planète, et
chaque jour des rayonnements gamma nous parviennent (à une très faible
dose, ne courrez pas vous réfugier dans un cercueil de plomb!) du sol,
qui contient des éléments radioactifs (en particulier dans des régions
granitiques comme la Bretagne), et du ciel ou de lointaines étoiles, ou
des phénomènes encore inconnus, nous envoient de temps à autre de
surprenants rayons cosmiques... Mentionnons aussi que même une réaction
en chaîne peut se déclencher "naturellement": au Gabon, le gisement
d'Oklo a montré que, par le passé, la forte concentration en éléments
radio-actifs de ces roches avait déclenché une réaction en chaîne,
aujourd'hui terminée, de façon tout à fait "naturelle".
Ajoutons
aussi, ce que jamais un vert n'osera vous dire, à savoir que de
nombreuses substances a priori insoupçonnables sont radio-actives, mais
à des niveaux si faibles qu'elles ne présentent aucun danger réel (sauf
à écouter les verts): Le charbon des centrales thermiques, le béton des
habitations, les phosphates des engrais, le sol granitique et.... le
corps humain: les atomes de potassium 40 (K40) contenus dans notre
corps se désintègrent allégrement (tout comme le C14). Rendez vous
compte: chaque seconde, 5000 noyaux de K40 se désintègrent dans votre
corps! (ça y est, vous avez peur?) et pourtant cela ne représente que
30% de l'irradiation "naturelle", et ne présente aucun caractère
dangereux mesurable!
Venons-en
à l'industrie nucléaire: bilan de 50 ans d'utilisation de cette
énergie: dans nos pays honteusement capitalistes , aucun décès. Si les
centrales soviétiques avait été construites avec les mêmes précautions
que celles que nous utilisons, le bilan mondial serait encore plus
intéressant. En gros, on peut dire qu' en 50 ans, dans l'hémisphère
ouest, il y a eu moins de morts causés par l'industrie nucléaire civile
que par les piqûres d'abeilles...
Vous
allez dire "et Tchernobyl ?". Bien entendu, cet accident a été
"providentiel" pour les verts qui veulent a tous prix démontrer le
danger nucléaire, mais à quoi est-il du? A des installations mal
construites, mal gérées et mal utilisées, destinées en priorité à
produire non pas de l'énergie, mais du Plutonium à usage militaire!
Bien entendu que les radiations intenses sont dangereuses, nul ne
l'ignore: les "liquidateurs" de la centrale, pompiers et secouristes,
en ont payés le prix. Mais ils ont subi sur le site même des doses
massives, qui ont très fortement décru au fur et à mesure que l'on
s'éloignait de la centrale! Alors que les verdâtres prévoyaient une
"zone interdite" correspondant à un désert radioactif, il n'en a rien
été: laissons la parole à ceux qui... vivent encore sur place, sans
rien cacher de l'horreur qu'ils ont vécu (3), (et qui montre à quel
point l'état communiste soviétique a mentit, pendant des décennies, aux
Biélorusses): 2 millions d'entre eux vivent dans une zone contaminée et
23 % du territoire est contaminé par plus de 37 milliards de Bq/km2....
zone ou pourtant végétation et animaux continuent de croitre et
prospérer, contre toute attente. Ici encore, le communisme a fait
preuve de sa nature criminelle.
Ajoutons
également que les centrales ne rejettent dans l'atmosphère que... de la
vapeur d'eau, laquelle se condense ensuite, et de l'eau chaude... et
les "déchets"? nous allons en reparler...
Mentionnons
aussi que sans les centrales nucléaires, notre pays devrait importer
trois fois plus de carburant et la "pollution" qui en résulterait
atteindrait le triple de la" pollution" actuelle. Nous serions aussi
davantage encore à la merci des théocraties du golfe Persique, alors
que, le cas échéant, tout notre approvisionnement en pétrole pourrait
désormais se faire sans passer par les pays du golfe...
Dans
leur aveuglement antitechnologique, les verdoyants opposés par principe
au nucléaire croient qu'il n'y a eu en ce domaine aucun progrès depuis
l'accident de Three Miles Island en 1978. Pourtant, les installations
ont été grandement perfectionnées, la sécurité améliorée, et les
centrales de demain seront bien différentes, et bien plus sures, que
celles qui nous ont éclairées et chauffées depuis 40 ans... En 1990, on
répertoriait 2 incidents par an et par centrale aux USA, en 2000 ce
taux était de 2 incidents pour... 10 centrales!
Il
y a deux types de problèmes liés au fonctionnement d'un réacteur
nucléaire (qui n'est qu'une "simple" machine à vapeur, en fait):
l'approvisionnement du coeur en produit et le refroidissement. Une
technique extrêmement prometteuse nous vient d'Allemagne, sous le doux
nom de "réacteur à lit de bille". De quoi s'agit-il ? Dans les
réacteurs actuels, le combustible est sous forme de barres immobiles,
il faut régulièrement arrêter et décharger le réacteur. Le
refroidissement se fait par eau sous pression ou par métal liquide
(sodium).
Dans ce nouveau type de réacteur:
-
le combustible est sous forme de boules de la taille d'un oeuf. Chaque
boule comprend un ensemble d'enveloppes confinant les produits de
fission qui ne peuvent en sortir (la partie "uranium" ne fait que
quelques mm de diamètre). Le coeur du réacteur comprend 400000 billes,
et fonctionne à haute température (900 °C, soit le triple des réacteurs
actuels). Cependant, chaque boulet est mobile (le réacteur est
approvisionné et déchargé "en continu"), ce qui au final diminue
fortement les contraintes thermiques endurées par chacun d'entre eux,
contrairement au combustible fixe des centrales actuelles
-
le refroidissement est assuré par de l'hélium gazeux. Ce gaz, inerte,
ne corrode pas les conduites, et en cas d'accident n'est pas absorbé
par les êtres vivants: très léger, il quitte notre planète...
- le rendement de production d'électricité est augmenté de 25% pour atteindre les 40% environ
-
le coeur est alimenté "en continu": on retire des boules "consumées"
par le dessous, on en injecte par le dessus: moins de manutention,
moins de risque!
-
ces centrales seraient environ 10 fois moins volumineuses que celles
que nous connaissons: de nombreux éléments pourraient être préfabriqués
et acheminés sur site.
- les systèmes à contrôler seraient de 20 environ, contre 200 dans les centrales à eau classique.
-
la forte température obtenue peut aussi être utilisée pour produire de
l'hydrogène à partir de l'eau, ce qui fournirait une source de ce gaz
pour d'éventuelles piles à combustible, ou des moteurs éventuels. On
peu d'ailleurs noter en passant qu'a Tchernobyl ou Three Miles Island,
c'est la formation d'une bulle d'hydrogène qui dans un cas a créé une
menace d'explosion, et dans l'autre en a été la cause. (Et dans ces
deux cas, les accidents ont été causés par le manque total de respect
des procédures de sécurité préalablement définies...)
D'autres
projets existent, chacun améliorant de façon conjointe sécurité et
rendement des installations. Faire croire aux gens que 75% de notre
électricité pourra être produite par l'énergie éolienne ou géothermique
relève de l'escroquerie intellectuelle. Déjà environ 20 % de notre
électricité est d'origine hydraulique, et il ne reste que peu de sites
où construire des barrages (d'ailleurs, les verts sont contre... ils
veulent bien produire de l'électricité, mais sans que le paysage soit
modifié... comment? Mystère?)
Cependant,
cette exploitation de l'énergie nucléaire, d'abord par fission puis
dans un futur plus lointain, par fusion (ce qui élimine le problème des
déchets) ne pourra se faire que si la nucléocratie qui a dissimulé ses
erreurs et ses fautes renonce à son opacité, et en particulier expose
clairement les problèmes qui subsistent (exemple: les mesures de
"confinement" en cas d'accident, sont risibles, une explosion de grande
ampleur générant une onde de choc faisant voler en éclat les fenêtres
dans un rayon de l'ordre du km!).
Le problème des déchets
Les
déchets ne sont déchets que parce que nous ne savons pas les utiliser!
Ils peuvent pourtant constituer une source de chaleur qui n'a rien de
négligeable: ainsi, les sondes voyager, parcourant les confins du
système solaire, ont utilisé un générateur au plutonium, car elles ne
pouvaient compter sur l'énergie solaire. Dans 1 siècle, la recherche
aura suffisamment progressé pour que les déchets nucléaires puissent
être utilisés comme sous produit pour fabriquer encore de l'énergie.
Quant aux déchets les plus dangereux, ceux qui ont une durée de vie
très longue, ils pourront être transmutés en éléments moins dangereux,
voire tout simplement ne plus être produit dans les réacteurs du futur.
Quelques références:
Pour
les réacteurs: Une nouvelle génération de réacteurs nucléaires. Lake
J., Bennett R., Kotek.J. Pour la Science 293, mars 2002.
Pour les déchets: Feux follets et champignons nucléaires. Charpak G., Garwin R.L.
3 - Svetlana Alexievitch. La supplication. Tchernobyl, chronique du monde après l'apocalypse, j'ai lu
Le tiers monde
est pauvre parce que nous l'avons trop exploité
Le
tiers monde est surtout pauvre parce qu'il ne sait pas ou qu'il ne veut
pas s'exploiter lui même! Lorsque les exploitants (on pourrait souvent
dire exploiteurs!) sont partis (certains fertilisant même les sols
qu'ils avaient cultivés, mais cela reste historiquement aussi incorrect
que l'enseignement des crimes de Pol Pot, le copain de Jové Mové), ils
n'ont certes pas pu emporter avec eux le sol et le sous-sol des
anciennes colonies! Livrées à elles-mêmes, ces dernières sont
retournées au statu quo antes: un ensemble d'ethnies disparates
incapable de toute forme d'organisation, se disputant par la violence
les rares ressources qu'elles sont capables de produire, mais le plus
souvent incapables d'exploiter. Cela s'est accompagné du retour des
coutumes tribales (les joies de l'excision, par exemple) et d'attitudes
culturellement très intéressantes, mais industriellement
catastrophiques (voir, pour les connaisseurs, le "mora-mora" malgache).
Mais le mal principal dont souffre le tiers monde est le maintient de
régimes politiques mafieux ou théologiques, refusant par principe tout
changement, tout progrès au nom de la coutume.
Tard
dans la nuit, FR3 a diffusé dans l'émission "strip-tease " un
reportage sur une jeune femme belge convertie à l'islam. Outre les
affirmations comme "l'islam, ce n'est pas la démocratie" (ce qui est
vrai), nous avons eu droit au début des prêches d'un imam. Cela
commençait ainsi: "car toute innovation est mauvaise, et l'invention
engendre la corruption de la foi..." Que dire de plus?
Les
peuples qui ont su évoluer, intégrer la modernité sont aujourd'hui des
lieux ou le niveau de vie a incomparablement augmenté: une bonne partie
de l'Asie, Israël,le Japon même, en regardant plus loin en arrière. Les
peuples qui ont préféré voiler leurs yeux derrière les barrières
coutumières ou religieuses, et ceux qui sont soigneusement maintenus
dans l'ignorance (songeons au sort peu enviable des femmes!) n'ont
d'autres voies de progrès que leurs ressources propres.
Le
salut de ces peuples ne viendra pas de poignées de milliards distribués
à des dirigeants plus que corrompus (attitudes franco Française se
ramenant à "gaver les dictateurs" pour que les pauvres ramassent les
miettes...) mais à l'éducation directe des masses, et en premier lieu
par le développement d'une véritable agriculture tropicale vivrière, de
voies de communication et de moyens de télécommunications modernes.
Cela peut paraître surprenant, mais un pays comme le Niger possède le
même climat que le Texas. Pourtant, quelle différence dans les
quantités agricoles produites!
La privatisation
de l'énergie conduit à des coupures de courant (l'exemple
californien)
Voilà un exemple typique de désinformation verdâtre. La
vérité: pendant des années, les verts de Californie se sont opposés à
la construction de centrales électriques, quelles soient hydrauliques;
(il reste peu de sites utilisables, mais il faut protéger les
"paysages"), nucléaires (bouh!) ou thermiques (qui génèrent des gaz a
effet de serre, c'est bien connu...). Résultat: en quelques dizaines
d'années, l'état de plus puissant de l’union est devenu de plus en plus
énergiquement dépendant de ses collègues, au point de se retrouver de
temps à autre en demande de courant, avec pannes à la clef: ce n'est
pas le libéralisme qui à mis la Silicon Valley dans le noir, mais
l'intransigeance et l'intégrisme des verts de Californie (lié, il est
vrai, à des investissements insuffisants pour sécuriser le réseau
électrique lui-même).
Les OGM sont toxiques
et sans intérêt
L'accroissement de la population humaine nécessite un accroissement de
la production de nourriture. De nos jours, cette production est plus
que suffisante, bien que mal répartie.
Relisons un peu les titres des ouvrages de nos zélés zécolos parus dans
les années 60 (ils n'y font que rarement référence... on va voir
pourquoi): "famine 1984","'demain le moyen âge", "les limites de la
croissance", "printemps silencieux" et autres couillonnades du même
tonneau.
Dès
le néolithique, l'être humain a entrepris de modifier les espèces
animales et végétales, de façon tout d'abord empirique puis de plus en
plus rationnelle, par le croisement et la reproduction contrôlée des
plantes et des animaux. Ce faisant, il a effectué des manipulations
génétiques à grande échelle, pendant des millénaires, sans le savoir.
Depuis le temps où les premiers fermiers d'Amérique latine ont cultivé
les ancêtres du maïs, le rendement du plant a été multiplié par cent!
Dés progrès équivalents ont été obtenus partout dans le monde pour des
céréales comme le blé, le riz, le millet, le seigle, l'avoine et le
sorgho. Pour chacune de ces plantes, environ 10000 générations ont du
être cultivées et sélectionnées en vue d'en tirer le meilleur rendement
possible.
Les
OGM s'inscrivent dans cette démarche, en en améliorant la précision:
désormais, il est possible de transférer un seul gène "utile" (pour
nous) dans une plante en une génération au lieu de simplement augmenter
sa probabilité de présence au bout de 10000 générations! Les
potentialités de cette technique sont illimitées, et elle n'est
combattue que par ceux qui, par idéologie, refusent toute évolution et
s'en tiennent au dogme quasi religieux d'une nature nourricière,
foncièrement bonne et surtout rétive à tout changement à cause de
l'existence "d'équilibres" qui n'existent que dans leur imagination.
Peut
être faut il encore le dire: les OGM ne sont pas toxiques, ils sont
déjà utilisés et, par exemple, les diabétiques type 1 s'injectent
chaque jours de l'insuline produite par un OGM et en sont bien content!
Si nous avions pu disposer plus tôt d'hormone de croissance produite
par des bactéries OGM, combien de cas de maladie de Creutfeld-Jacob
causées par l'extraction de l'hormone "naturelle" sur des cadavres,
aurait pu être évités?
Les
végétaux OGM de première génération ont constitué des expériences, ils
vont être perfectionnés: si dans un premier temps le consommateur n'y
trouvait pas d'intérêt direct, il n'en sera pas de même à l'avenir,
lorsque certains composés pourront ainsi être enrichis en vitamines, ou
pourront être cultivé sur des terres jusqu'alors inutilisables (avec
moins d'eau, ou avec de l'eau salée, etc...). Les OGM vont se révéler
indispensables pour assurer la qualité et la quantité de nourriture
nécessaire à la population mondiale. Déjà des applications ont donné
des résultats quantifiables et intéressants: en Chine par exemple, un
coton OGM résistant à un parasite, l'héliothis, à permis de cesser
d'empoisonner les sols de la région de Hebei avec des insecticides
aussi toxiques pour l'Homme qu'inefficaces contre le parasite... Du
coup, de nombreuses espèces qui avaient été décimées par les "soupes
chimiques" concoctées artisanalement et localement on depuis réapparus
dans ce canton... Les OGM au secours de la biodiversité... L'antithèse
des éructations à la José Mauvais!
Le
fameux gène "terminator" a été présenté comme une arme anti-paysans
alors qu'en fait il s'agissait d'une précaution pour empêcher la
dissémination, redoutée par les verdâtres, des gènes utilisés. Les
anars de service (de sévices, devrais-je dire) ont ressorti leur
couplet soviétisant sur "les paysans soumis aux diktats des
multinationales (etc...)" mais seul un citadin peut affecter de croire
que dans nos pays le paysan produit ses propres semences! Celles-ci
font appel à des processus de sélection rigoureux, et le cultivateur
préfère acheter la semence plutôt que passer des heures, alors qu'il
lui en reste trop peu, à sélectionner les graines les plus profitables!
Les
dires des paysans confédérés sont formatés pour toucher un public
ignorant de l'agriculture réelle. Analysons par exemple cette belle
histoire de "garder ses semences" qui fit les choux gras des
interventions complaisantes du petit père des graines. Cette pratique a
été abandonnée, en fait, depuis... Napoléon premier ! Voyons pourquoi...
Nous
sommes en 1810. L'empire est soumis au blocus anglais qui gêne
l'approvisionnement en sucre de canne. Au 18e siècle, Marggraf a montré
que la betterave, plante fourragère bien connue, contient un sucre
identique à celui de la canne. Benjamin Delessert met au point en 1812
un procédé permettant l'extraction du sucre de la betterave, mais il
est peu rentable, car la teneur en sucre de la providentielle betterave
plafonne bêtement à un petit 5%. Pour améliorer cette teneur, on
sélectionne les betteraves les plus riches en sucre dont on garde les
graines comme semences, mais cette technique éprouvée donne des
résultats peu reproductibles.
Le
problème est alors étudié par l'ancêtre d'une illustre lignée
d'horticulteurs et de botanistes, Mr Louis de Vilmorin. En 1856 puis
1859, il fait paraitre une "notice sur l'amélioration des plantes par
semis". De quoi s'agit-il ? Prenons l'exemple d'une betterave
donnant 7% de sucre au lieu de 5%. Si toutes les graines sont semées,
on n'obtient pas 100 % de betteraves produisant 7% de sucre, mais un
ensemble de plantes disparates dont les teneurs en sucre sont
variables. Afin de sélectionner des lots homogènes de graines donnant
de bons résultats reproductibles et prévisibles, il est donc nécessaire
de pratiquer une sélection généalogique, en ne semant qu'une petite
partie des graines de chaque plante et en ne retenant que les graines
dont la descendance, sur plusieurs générations, obtient et conserve les
qualités requises (ici le teneur en sucre la plus élevée). Ainsi, vers
1870, la teneur en sucre de la betterave "de sélection" atteint 18 %.
Appliquée
à d'autres plantes, cette sélection qui impose la connaissance et
l'isolement de lignées sur plusieurs générations, ainsi que de
nombreuses hybridations, va permettre de multiplier de façon
considérable les rendements agricoles. Comme le souligne J.M. Drouin
dans son article sur Mendel (éléments d'histoire des sciences - dir. M.
Serres, Bordas, 2003 p. 621): " La semence n'est plus la part de la
récolte de l'année que l'on épargne pour l'année suivante, elle devient
ainsi le produit d'une industrie qui, grâce à la maitrise de la
reproduction végétale, se place en amont de l'agriculture". C'est
contre cet état de fait ayant amené depuis plus de 140 ans d'énormes
progrès à l'agriculture qu'éructe notre enfant chéri moustachu des
médias hexagonaux qui, aussi incompétents qu'affolés, relaient à l'envi
les stupidités proférées par ce nuisible phylloxera de la pensée...
Malgré
les dires et les éructations du nuisible José Mauvais, aucun OGM n'a
jamais provoqué la mort d'un humain, contrairement à une autre plante,
abondamment cultivé, qui cause dans l'indifférence la plus totale des
millions de morts par an... et qui garnit la pipe de ce crétin ignare
et prétentieux.
Ce
que la con-fédération paysanne ne dit pas, c'est que comme par hasard
ses coups de poings illégaux (hà, les belles méthodes du parti: action,
désinformation, propagande... ils l'ont bien lu le manuel du parfait
coco!) se produisent lorsque les semenciers français sont en difficulté
sur le marché international parce qu'ils ne disposent pas d'OGM en
catalogue...
Le clonage c'est
pas bien
Depuis
le remarquable succès obtenu par l'équipe de Ian Wilmut à l'institut
Roslin, de vieilles peurs se font jour concernant le clonage humain.
Les éternelles Cassandre, tous bien français, de hurler à l'atteinte de
la dignité humaine si le clonage reproductif se mettait en route...
vont-ils sacrifier tous les vrais jumeaux, ces clones "naturels", sur
l'autel de leurs croyances plus inspirées par la morale religieuse de
bédouins ignorants que par une approche saine de la réalité biologique ?
Le
clonage permet d'entrevoir de fantastiques possibilités non pas
reproductrices (il existe des méthodes bien plus agréables pour cela)
mais bien thérapeutiques: si nous pouvons à partir d'une cellule
animale rendue quiescente (c'est à dire qui retrouve, suite à un
traitement, ses caractéristiques embryonnaires) régénérer un individu
complet, alors il est possible d'envisager l'utilisation de cellules
quiescentes dans un but thérapeutique:
*
Ces cellules souches peuvent remplacer des tissus malades: la
régénération des organes est possible! repousse de la peau, de tout ou
partie de certains organes comme le coeur ou le foie, des cellules
sanguines... La plupart de nos organes deviendraient remplaçables sans
aucun risque de rejet. Nous ne serions plus obligés de faire appel à
des dons d'organes aléatoires et douloureux, mais les organes
nécessaires pourraient être fabriqués "a la demande" (sauf pour le
cerveau qui reste spécifique à chaque individu vu son mode de
formation).
*
des maladies impliquant des lésions cellulaires (diabète, cancer,
maladie de Parkinson...) pourraient être traitées grâce à ces cellules
souches.
*
a plus long terme, la régénération de membres entiers est envisageable,
voire la lutte contre les effets pervers du vieillissement. Loin d'être
un danger, les découvertes et les techniques développées pour les
méthodes de clonage nous ouvrent grande les portes de l'immortalité.
Et
même le clonage reproductif, au nom de quoi le
condamnerions-nous ? Combien ont hurlé lors de l'apparition de la
fécondation in vitro: des milliers d'enfants en sont nés, ardemment
désirés, apportant joie et réconfort à leurs parents... Est-ce là
l'apocalypse prévue par les Cassandres? Si une femme désire se faire
implanter, au terme de manipulations douloureuses, onéreuses, le clone
d'un de ses enfants défunt, au nom de quoi devrions-nous refuser cela?
De nos conceptions religieuses que nous imposerions aux autres?
L'histoire ne nous a t'elle pas assez enseigné ce qu'il advient de
telles attitudes? Mais combien de personnes, désinformées, croient
qu'un clone est une photocopie, un double, alors que ce n'est qu'un
jumeau séparé dans le temps, un individu à part entière, avec ses goûts
et ses aspirations, parfois fort éloignés de celles de son géniteur ou
sa génitrice...
N'y
aurait-il pas d'autres peurs derrière cette panique, par exemple celle
de voir les femmes maîtriser de A à Z leur reproduction (l'homme, le
mâle, deviendra inutile...)... celle de voir les billevesées
religieuses sur l'âme en prendre un coup (car quelle est l'âme d'un
clone? Encore que la question n'a jamais été éclaircie pour un
jumeau...)... celle, surtout, de ce rendre compte que demain ne sera
pas semblable à aujourd'hui!
Travaux
pratiques : Si vous avez des rosiers, allez donc regarder les
rameaux, vous verrez dessus, sans nul doute, légions de pucerons...
Savez-vous que ces charmantes bestioles sont, pour la plupart, des
clones? (ou plus exactement, une large fraction de la population
constitue un clone). Regardez les bien, et essayez de distinguer les
clones des individus nés par reproduction sexuée: est ce si évident ?
(C'est facile pourtant, mais il faut connaître un peu les
particularités du puceron...)
Les produits chimiques,
c'est nocif
Faudra
t'il le marteler combien de fois: par essence, tout "produit" est
"chimique"! l'air, l'eau, votre sang, le sel, le poivre et votre ADN
sont tous constitué de molécules... donc sont des produits "chimiques"
TOUTE MATIERE EST CHIMIQUE. Ce n'est pas pour rien que le
fonctionnement de vos cellules est décrit par la bio-CHIMIE!
Heureusement
que nous avons la chimie! Sans parler même des médicaments qu'elle
produit (à partir, souvent, de plantes...), des matériaux qu'elle crée
(le Téflon, le nylon, le polyamide (ben oui, le lycra aussi, et
l'élasthane... vous pensiez que cela poussait sur les arbres?), le
dacron dont on fait des artères... ce sont ses procédés qui ont permis
l'accès à tous de biens de consommation à prix dérisoires.
De
plus, chacun d'entre nous, chaque jour, travaille au moins un peu dans
un laboratoire de chimie (et physique), souvent bien équipé, que
possède toute maison: la cuisine! Tout l'art culinaire est en fait une
chimie organique empirique qui vise, par l'élévation de température et
les mélanges d'ingrédients complexes, à réaliser des réactions
chimiques complexes: la cuisson d'un gâteau ou d'une omelette, la
préparation de la pâte à crêpes ou d'un pot au feu, la cuisson d'un
steak... sont autant d'actes chimiques authentiques, réalisés avec des
ingrédients variés... La chimie, ce n'est pas simplement utile, ce peut
aussi être... délicieux!
Nous avons
détruit
la couche d'ozone
L'ozone
n'est autre qu'une forme de l'oxygène, que nous connaissons sous forme
de dioxygène O2, mais qui à haute altitude (30 à 50 kml), sous
l'influence des rayons UV du soleil qui cassent et recombinent cette
molécule, forme du O3: l'ozone! Cette molécule se créé et se détruit,
l'équilibre entre les deux phénomènes aboutissant à une concentration
de 10 ppm, qui suffit à protéger la Terre des plus nocifs des UV
solaires.
En fait, ce "trou" a été découvert lorsque des
satellites ont pu mesurer la quantité d'O3 dans la haute atmosphère.
L'ozone se forme au niveau des tropiques et s'accumule au niveau
polaire, piégé par un courant atmosphérique particulier, le vortex. Au
dessus de k'antarctique, la teneur en O3 est variable: elle est
maximale fin mars et minimale en automne. Cette diminution automnale
était mesurée à -12% en 1960, mais dans à la fin des années 80 des
mesures montrèrent que cette diminution atteignait -40 %. Il s'agit
dont bien d'une diminution saisonnière de la teneur en O3 de la haute
atmosphère antarctique, et en aucun cas une disparition, un véritable
"trou" comme certains imbéciles l'ont affirmé!
Comme certains
gaz d'origine humaine (les Chloro Fluoro Carbone) réagissent avec O3 et
le dégrade, nos penseurs verdoyants ont tout de suite vu la main
griffue de l'homme occidental (le "méchant" dans leur conception
dichotomique de la réalité) dans ce forfait accompli contre notre
merveilleuse planète, et les CFC (remplacés par de nouvelles molécules
mises au point par Dupont de Nemours) ont été bannis de nos bombes
aérosol... et de nos frigos.
On peut toutefois signaler que la
couche d'ozone n'a pas attendu les CFC pour être limitée par des
processus de destruction: les oxydes d'azotes produits par la
fermentation bactérienne des sols contribuent aussi à détruire cette
molécule. On pourrait aussi se demander pourquoi l"ozone arctique, plus
voisin de nos contrées honteusement industrialisées et dégoutantes de
pollution, ne montre pas de signes de "trou"...
En fait, de
nouvelles données apparues début 98 laissent entendre que ce fameux
"trou" pourrait résulter... d'une erreur d'interprétation des données
mesurées! On pensait la haute atmosphère pauvre en eau, on avait
négligé l'apport d'eau extraterrestre par les météorites... qui n'est
pas négligeable. Des plus, l'irritant mystère subsiste: pourquoi un
"trou" au dessous du pôle Sud, dans l'hémisphère de loin le moins
peuplé et le moins"pollué?".
Il apparaît que cette diminution
saisonnière de O3 pourrait être bien davantage lié au couple
soleil/terre, avec toutes les complexes interactions entre champ
magnétique terrestre et particules chargées solaires, qu'à
l'intervention de l'homme. En effet, c'est au niveau des pôles que les
lignes de force du champ magnétique terre canalisent les particules
chargées qui frappent l'atmosphère (d'où les aurores boréales et
australes) et modifient, localement, sa chimie.
Depuis
l'interdiction des CFC, on entend plus rarement parler de la couche
d'ozone: malgré cette interdiction, la dépression saisonnière s'étend
en surface, mais ne progresse plus en intensité au niveau de
l'antarctique. Par contre, cette dépression diminue d'intensité partout
ailleurs. On pourra remarquer que les sites écolos alarmistes
(pléonasme) utilisent des cartes et des données datant des années 90
(ou la dépression était maximale) et beaucoup plus rarement des
données, pourtant plus précises, obtenues après 2000...
Ici, il convient de continuer les recherches.
Bientôt,
il n'y aura plus de pétrole
Tout
dépend du sens donné au mot "bientôt": actuellement, on peut compter
qu'il existe du pétrole pour un siècle environ. Mais savez-vous que
lorsque l'on abandonne un gisement, on n'en a récupéré que 25 % ? Les
3/4 du pétrole restent sous terre, parce que nous ne savons pas
(encore) le faire sortir! L'amélioration des techniques pourra donc
nous fournir du pétrole pour les 4 prochains siècles... voilà de quoi
voir venir!
Le principal problème du pétrole n'est pas sa
rareté, mais sa concentration dans certains pays politiquement
discutables, où la manne financière apportée par cette ressource (qui
peut croire d'une bonne partie de l'Afrique, soit pauvre, avec de
telles ressources?) est confisquée par une théocratie autoproclamée,
qui refuse tout progrès au nom du dieu, variable, dont elle tire sa
légitimité. Ainsi, le Koweït reste un pauvre pays très riche, car ses
habitants sont maintenus, conditionnés même, à ne vivre que les
artifices de la modernité, sans l'intégrer dans leur société archaïque,
dont la perennance n'est qu'accidentellement due à l'abondance d'une
ressource naturelle loin d'être inépuisable...
Le pétrole peut
aussi être extrait des sables bitumineux ou autres substances
apparentées, ce qui permettra d'alimenter les industries (plasturgie
par exemple) qui l'utilisent comme matière première pendant... 5
millions d'années au taux actuel d'utilisation!
Nous devons vivre
en harmonie avec notre environnement
Que voici une douce assertion, politiquement correcte, qui oserait la mettre en doute... et pourtant...
Vivre
de cette façon implique l'acceptation, la résignation face aux
conséquences relevantes d'un mode de vie de type chasseur-cueilleur (le
seul compatible avec une absence de modification de l'environnement).
Une vie de type inuit, ou amérindien... Ce mode de vie nécessite bien
entendu une stricte régulation démographique: sélection "naturelle" des
individus les plus forts, élimination physique, rituelle, des personnes
devenues trop faibles pour contribuer valablement à la recherche de
nourriture (éventuellement, elles peuvent aussi servir de
nourriture...). Dès que l'être humain a inventé l'agriculture, il a
commencé à modifier son environnement, à le transformer à un point tel
que ce que nous pensons être "la nature" n'est le plus souvent que le
reliquat d'une activité humaine ancienne!
Un
exemple de ce que veut dire, pour certains, l"harmonie avec
l'environnement": au paléolithique, époque d'harmonie totale avec la
Nature (pas d'agriculture, donc, chasse et cueillette), le territoire
français comptait environ 50000 habitants. Les préhistoriens ont
calculé qu'il était alors... surpeuplé ! Nous pouvons en déduire
que nous sommes, en France, 59 950000 empêcheurs d'harmoniser en rond...
Le
vice fondamental d'un tel mode de pensée est de croire que notre monde
est "fermé" sur lui même, que ses ressources sont nécessairement
limitées, que notre développement nous intègre dans un jeu à somme
nulle. Hors, cette prémisse, très rarement explicitée, est fausse: les
seules limites à notre développement, en tant qu'espèce, sont celles de
notre intelligence, les seules frontières sont celles que nous élevons,
et comme le disais de façon prophétique JP Vajk* en 1981: "Le monde
dans lequel nous vivons n'est pas plus fermé que la Terre n'est plate."
* La fin du monde
n'aura pas lieu
- PJ
Vajk, col. les visages de l'avenir - prospective sociale, Seghers
1981
Une philosophie
archaïque et d'essence déshumanisante
Quelle
est donc la source de tous les processus antiscientifiques que nous
venons d'examiner? Quel est le point commun à toutes ces assertions? Il
s'agit d'une conception relativement ancienne, fausse, mais qui
imprègne littéralement une bonne part de la société, à un point tel
qu'elle constitue une "conception initiale" remise politiquement au
gout du jour, qui n'est que rarement mentionnée, mais responsable de
bien des égarements.Il
s'agit d'une croyance en une nature foncièrement bienveillante,
pervertie par l'Homme qui ne saurait accéder à la liberté véritable
qu'à "l'état de nature". La nature ainsi idéalisée devient LE
référentiel par rapport auquel toute action humaine se doit d'être
testée. Passons sur une conséquence fâcheuse de cette façon de voir,
qui rejette de fait l'être humain en dehors de la nature, pour en faire
bien entendu un être "dénaturé", donc dangereux... (Vous pouvez vous
amuser à retrouver dans de nombreuses expressions cette survalorisation
inconsciente de la nature).Ce
point de vue est essentialiste, résolument fixiste, s'oppose à l'idée
d'évolution. Cette optique est celle des naturphilosophen de l'école
allemande, dont notre exégète national n'est autre que le sinistre JJ
Rousseau (pour qui tout progrès mène au pire) et son "bon sauvage",
fils naturel de 'mère nature"... Car contrairement à la tradition
franchouillarde qui fait de Rousseau un philosophe des lumières, ce
dernier a surtout été un partisan de l'obscurité, voire de
l'obscurantisme (cf Jouvenel, Essai sur la politique de Rousseau). Les
textes de Rousseau sont des plaidoyers contre le progrès coupable
d'éloigner l'homme de l'état de nature... Cette hostilité à l'esprit
des lumières est la cause réelle de l'animosité qui régna alors entre
d'autres philosophes, comme Voltaire, et Rousseau.Si
l'essence de chaque être doit être préservée, alors que dire de celle
de la nature dans son entier! Toute modification de cette dernière se
révèle donc constituer un crime de lése-nature! Par là même, on ira
jusqu'à dénier que des causes "naturelles" (donc non anthropiques)
puissent apporter un changement quelconque dans l'ordre immarcescible
de la nature déifiée. Ce crime, nous le voyons directement lié au
progrès scientifique, dans le roman de M Shelley, "Frankenstein ou le
Prométhée moderne", par exemple, qui a servi de modèle à une pléthore
d'oeuvres similaires présentant toutes le même déroulement: 1 - l'homme de science défie l'ordre naturel des choses, par un acte de création
2 - il est mis en garde par les gardiens du fixisme
(variables selon les époques, curés autrefois, écolos aujourd'hui)
3 - la créature échappe à tout contrôle (elle le
doit, puisqu'elle ne saurait s'intégrer à un ordre naturel dont elle
est, par naissance et essence exclue, étant davantage
une créature de culture que de nature), et finit par détruire son
créateur
4 - la créature retourne au néant dont elle n'aurait
jamais du sortir. (l'ordre "naturel" est sauvegardé) CQFD:
toute création reste la prérogative du créateur (dieu a choisir dans un
panthéon varié), et tout acte de création humaine est donc acte
d'orgueil visant l'identification à dieu, donc sacrilège....Cette
histoire, vous pourrez vous amuser à la retrouver dans nombre
d'oeuvres, récentes ou anciennes, de "l'étrange cas de Dr Jeckyl et Mr
Hyde" à "Terminator" et plus récemment 'Matrix", on y retrouve la même
dénonciation lancinante de la technique, et, partant, du progrès des
connaissances humaines. Des auteurs souvent encensés, comme Ray
Bradbury, en on fait leur fonds de commerce. Mais alors que ces
histoires, révélatrices de courants sociaux profonds, peuvent prêter à
sourire, il est bien plus préoccupant de voir certains importer dans la
réalité tangible une telle attitude obscurantiste: il n'est que de
citer les agissements troubles d'un José Mauvais, déifié par des médias
irresponsables et assénant ses poncifs à des milliers d'ignorants, pour
comprendre mon propos. Plus près de nous encore, le chantre de la
"décroissance" (traduire: pauvreté) écolo, "lou ravi" Nicolas Hulot ne
s'écrit-il pas: "le progrès est devenu un risque" ? (N. Hulot - pour un
pacte écologique - Calman Levy, 2006)La
racine du mal vient de l'attitude sociale vis-à-vis du savoir, toujours
ressenti comme une menace, car il sécrète la nouveauté. Ainsi, dans la
cosmogonie chrétienne, le savoir est assimilé à la faute originelle
chassant l'homme du paradis terrestre. Il se doit dès lors d'être
détenu uniquement par les clercs, afin de protéger le "vulgaire" des
ravages de la connaissance. Si celle-ci devenait accessible, alors la
légitimité du pouvoir religieux, garante de l'ordre social, deviendrait
manifestement illusoire. C'est tout le filigrane d'une oeuvre comme "le
nom de la rose" d'Umberto Eco, et l'histoire nous a montré qu'en effet,
les craintes del'église était fondées: son pouvoir séculier n'a pas
résisté à la démocratisation du savoir, engendrant la relativisation de
ses commandements, et la fin de l'application intégrale des doctrines
religieuses dans les sociétés industrialisées. Mais plus anciennement
encore, c'est le thème de Faust, dès 1588, rappelle le danger de la
connaissance (bien que Goethe ait publié sa version en 1808, la
première version était due à des imprimeurs allemands contemporains de
Galilée).Dans
le siècle passé, même, c'est la physique qui a eu a subir la première
les assauts de l'obscurantisme, car c'est la connaissance qui a été
rendue, dans un premier temps, responsable de l'utilisation de l'arme
atomique, alors qu'elle n'avait permis que son élaboration. Cette
attitude se révèle par exemple dans l'oeuvre de Brecht "La vie de
Galilée": dans une version publiée avant-guerre, Galilée est un héros,
un héraut devrais-je dire, celui de la modernité face à l'ignorance.
Dans une version parue et jouée après guerre, Galilée devient le
responsable d'une agression vis-à-vis de la société. On peut à se sujet
remarquer qu'entre temps, outre Hiroshima et Nagasaki, Brecht avait
plus qu'adhéré aux idées des ancêtres de nos verts actuels, tirant
alors plutôt sur le rouge... Comment ne pas faire le parallèle entre
cette attitude et celle défendue aujourd'hui, dans les sciences du
vivant, par ceux qui osent réclamer un "contrôle citoyen de la
recherche scientifique" comme P.H. Gouyon, de polytechnique, affirmant
: "Il est important qu'ils (les chercheurs) admettent et qu'ils
comprennent que les réels progrès qu'ils sont en mesure d'apporter ne
devront pas être imposés, mais acceptés à la suite d'un débat honnête"Comment
un scientifique peut-il ainsi scier la branche de la rationalité, qui
le soutient? Tout simplement à cause d'une attitude équivoque que j'ai
appelée "syndrome de Candilis*": le représentant d'une communauté
intellectuelle étend inconsciemment à l'ensemble de la société la
démarche qui est la sienne propre, et ne doute pas qu'elle sera suivie:
ceux qui seront amenés à débattre de "l'acceptabilité sociale"
devraient donc le faire comme de brillants universitaires, sur la base
d'arguments rationnels. En cela, une erreur terrible est commise, celle
de croire qu'une majorité appelle un progrès qu'elle a tout juste
toléré dans l'histoire: les arguments de ces "discussions
d'acceptabilité" ne seront pas rationnels, mais passionnels et
politiques, et nous conduirons tout droit à une paralysie fatale.Mais
pourquoi donc cette attitude si négative, cette distanciation par
rapport à la science et à la technique se retrouvent'-elles surtout de
nos jours dans les rangs des "verts" prêts à affirmer n'importe quoi, à
braver n'importe quelle loi pour faire entendre leur voix ? Pour
répondre, nous devons nous demander qui sont ces "verts": le plus
souvent, des marxistes convaincus, transfuge d'extrême gauche, ne
pouvant plus crier leur haine après l'échec patent du collectivisme, et
retrouvant leurs vieux réflexes essentialistes: ils affectent de croire
à la perennance d'une nature dont l'ordre s'est substitué pour eux à
celui du parti, et ils réagissent vigoureusement à toute atteinte
contre cet "ordre naturel". Le fait que les écosystèmes ne soient pas
statiques, mais dynamiques, que les processus de la vie même impliquent
une évolution permanente dont nous ne sommes qu'un avatar, ne semble
même pas les effleurer. Pour eux, toute action de l'homme sur
l'environnement est par essence néfaste,(et présentée comme telle
jusque dans les programmes officiels de l'enseignement de collège!)
puisque destinée à modifier un ordre naturel étant, par hypothèse
jamais clairement exprimée, le meilleur possible. La
véracité de cette prémisse n'a jamais été vérifiée, et pourtant, quelle
erreur, quelle illusion! Mais leur démarche n'a pas à être rationnelle:
comme l'a mentionné Luc Ferry* (et comme toute écoute critique du
discours écologiste le démontre), la vulgate écologiste est d'essence
religieuse, la nature revêtant les oripeaux de la perfection divine. Des signes patents en sont donnés, directement lisibles:
* Les évangélistes américains (science, 04/ 2007, 540 ) se poroposent
pour "frame the problem of climate change as a matter of religious
morality". ( Instaurer la question du changement climatique comme une
forme de morale religieuse".
* Le GIEC lui-même dépend de l' "UN Environmental Program" (programme
pour l'Environnement de l'ONU) dont certaines démarches sont clairement
d'essence religieuse: il s'agit d"instaurer une religion de la planète,
avec prières, actes de contrition et, pourquoi pas, bucher pour les
hérétiques ?
* Vous pensez que j'exagère ? Aller donc voir vous même ici. Où est la
Science ? Je ne vois là que de l'endoctrinement religieux.Et
comme toute église, la masse verdâtre réagit contre tout savoir et
toute technique. Désespérés par l'échec patent, dans le crime, la
famine et le sang, de l'utopie collectiviste communiste, ses anciens
séides opèrent un virage visant à pratiquer la cécité volontaire sur
les effets passés de leurs conceptions (cf l'analyse de JF Revel - La
grande parade, 2001) et à les recycler sur leur ennemi habituel: le
capitalisme. Pour éviter que les dernières ruines de leurs conceptions
collectivistes ne soient détruites, il faut absolument que le
capitalisme s'effondre. Ce dernier ne donnant pas les signes d'un
effondrement de l'intérieur, loin de là, il devient nécessaire de
définir un nouveau facteur capable de mener à l'effondrement de la
civilisation occidentale capitaliste, et ce facteur ne peut être que
l'environnement: dans l'inconscient marxiste des verts, les atteintes à
l'environnement, irréversibles, causées par le capitalisme honteux et
irresponsables, vont être l'instrument de sa perte et le moyen d'ériger
une nouvelle utopie totalitaire où le communisme, qui promettait le
bonheur de l'humanité, se voit recyclé en écologisme qui, tant qu'à
faire, promet lui le bonheur à la biosphère entière...Ainsi,
il devient possible d'attaquer vertement le capitalisme (et surtout les
USA, cible favorite et ô combien détestée en France particulièrement -
cf "L'ennemi américain, P. Roger, seuil, 2002) sur les
atteintes qu'il fait subir à l'environnement, tout en oubliant bien sur
celles réalisées par le passé dans les pays communistes (qui ne peuvent
qu'être innocent: ni les poubelles nucléaires de l'ex l'URSS, ni
l'industrie chinoise actuelle ne sont visées par les diatribes
verdoyantes, sauf lorsqu'elle semble par trop se convertir à l'économie
de marché, à laquelle il sera possible, le moment venu, d'imputer
l'intégralité du délabrement écologique Chinois...). On notera que
l'incapacité à comprendre ce qu'est un état fédéral entraîne une cécité
permanente sur l'implication non pas de l'état fédéral, mais des
différents états de l'union dans la défense de l'environnement: la
Californie a ainsi, depuis des années, une législation bien en avance
sur l'Europe (pots catalytiques dès ... 1973!) et de nombreuses
entreprises développent aux USA les techniques environnementales
efficaces que nous devrons importer dans le futur (prenons des
exemples: c'est aux USA que l'on peut trouver une "ferme" de 5000
éoliennes alors que l'implantation de trois malheureux pylônes provoque
en France une levée de boucliers risible...) ou des sociétés
spécialisées dans la commercialisation de panneaux photovoltaïques
(nanosolar) que nous ignorons superbement, c'est encore là que se bâti
le futur de la véritable automobile électrique, loin des cubes
repoussants de nos verdoyants donneurs de leçon...)Quitte
à critiquer, on en rajoutera même en utilisant tous les procédés qui
ont si bien fonctionné depuis les premiers komintern: désinformation,
pressions universitaires et syndicales, noyautage, diabolisation de
l'adversaire désigné comme "fasciste", sabotage et actions de commando
reconvertis en "actions citoyennes" (citons encore, dans le plus pur
style "chasse aux dissidents", des menaces de mort par téléphone au
milieu de la nuit, des envois postaux de cercueils miniatures, façon
"capo di tuti capi" aux proches des inconscients qui défendent les
OGM...)
Mais tout cela ne suffirait pas sans une offensive idéologique plus
profonde. Car à la base des sociétés démocratiques capitalistes, il y a
l'idée même, le principe du progrès scientifique et technique permit
par la mise en concurrence des idées et leur confrontation à la réalité
objective. C'est donc ce progrès qu'il faut saper à toute force: la
technologie sera mise en accusation par l'arrière-ban des "penseurs"
(?) verts (comme J. Zerzan, nostalgique de l"age d'or" du
paléolithique; U. Beck, idéologue éthéré échappé du 17éme siècle
allemand, et Z. Goldsmith, éditeur de l'organe central du parti, le
magazine "l'écologiste" ) tandis que la science sera mise en accusation
par les "gros calibres" du mouvement: j'ai nommé les philosophes (que
ce terme est galvaudé! ) post-modernes comme Feyerabend où, bien plus
proche de nous en France, l'influence délétère d'un Bourdieu ou d'un
Latour (cf "les microbes", titre se rapportant sans doute à l'envergure
scientifique de son auteur), voire de J. Ellul ou, plus pittoresque, de
Gilles Chatelet ! La prétention intellectuelle de ces joyeux lurons
ayant été étrillée justement (cf Sokal & Bricmont - impostures
intellectuelles), leurs attaques n'en constituent pas moins un danger
patent (cf le prophétique "la science menacée, E. Schatzman, ed. O
Jacob, 1989), car jamais l'esprit critique n'a réussi à affaiblir la
volonté de croire qui habite les déçus des rouges lendemains chantants.
Ces nuisibles pompeux ont développés, avec un succès qui leur a ouvert
toutes grandes les portes des plus prestigieuses institutions (collège
de France...), des conceptions selon lesquelles la science n'existe pas
et n'est, en fait qu'un discours social. Les lois de la physique, entre
autres, ne résulteraient donc que d'un consensus entre gens d'un même
monde et à un moment donné (un physicien a répondu en proposant - sans
succès - aux tenants de cette hypothèse de vérifier le caractère
social des lois de la gravitation depuis la fenêtre de son bureau,
situé au 10e étage). Ainsi Latour n'a t'il pas craint d'écrire "la
relativité est sociale de part en part", et d'autres ont ils reliés les
lois de la physique au sexe des expérimentateurs (qui ont le tort
d'être des mâles blancs occidentaux, selon la vulgate marxisante en
cours dans ces milieux néophilosophiques parasitant nombre de campus,
mêmes aux USA, où l'on s'autorise avant de penser).Cette
conception, fondation souterraine de l'écologisme, signe ainsi sa
parenté avec tous les totalitarismes dont il prétend ne pas découler:
par un hasard étrange, les prescriptions vertes amènent, par exemple, à
utiliser les conceptions de Lyssenko (pas d'engrais chimiques, pas
d'hybrides hier, d'OGM aujourd'hui, et utilisation de variétés
"naturelles" pour répondre aux besoins "naturels", et minimaux, des
populations; tout cela avec le succès que l'on sait, (cf "le livre noir
du communisme", Courthois & al., sur les famines provoquées
soviétiques et chinoises...).Le
caractère totalitaire de cette "socialisation des sciences" qui devient
si à la mode dans notre société apparaît en pleine lumière si l'on lit
ces propos, digne de Lyssenko, mais aussi d'un Latour ou d'un Bourdieu :-
"La science est un phénomène social /.../ l'objectivité scientifique
n'est rien d'autre qu'un argument inventé par les scientifiques /.../
la question principale qu'il faut se poser avant d'entreprendre toute
action scientifique est: qui veut savoir, qui veut s'orienter dans le
monde qui l'entoure ? La réponse est alors évidente, et il ne peut y
avoir de science que par rapport à un type humain précis et à une
époque déterminée."Devinerez-vous quel ardent démocrate, quel écologiste militant en est l'auteur ? ***La
nature des écologistes n'est en fait qu'une invention romantique, seul
l'environnement peut être défini (tout ce qui est, sauf moi). Comme
l'écrivait R Dubos (symbiosis between the Earth and humankind -
Science, 6/08/1976, 459-462): "Les canaux naturels ne sont pas
nécessairement les plus souhaitables, ni pour l'espèce humaine ni pour
les autres espèces. Il n'est pas vrai que "la nature sait ce qui est
bon". Elle crée souvent des écosystèmes qui sont inefficaces, peu
économiques et destructeurs. En faisant usage de la raison et du
savoir, nous pouvons manipuler la substance brute de la nature et en
façonner des écosystèmes dotés de qualités que l'on ne trouve pas à
l'état sauvage. (...) Le genre humain peut inventer et engendrer des
futurs que l'ordre déterministe des choses n'aurait pas permis de
prévoir, et se lancer ainsi dans un processus continu de création"Toute
l'histoire de notre espèce s'inscrit dans ce processus continu de
création contre l'ordre naturel: l'agriculture contre la limitation
naturelle des populations par les ressources alimentaires disponibles,
l'écriture contre l'inexistence de la transmission génétique des
caractères acquis, La médecine contre la sélection naturelle des
individus les plus à même de se reproduire, l'industrie contre la
limitation de la sphère perceptive de chaque individu à son
environnement proche, et la science contre l'asservissement aux
contingences du milieu.Cela
ne signifie pas que nous devions nous désintéresser de ce milieu: nous
nous devons de maintenir les conditions de notre connaissance, de notre
marche vers l'avenir. Et cela passe non par la protection de
l'environnement, terme signalant une conception fixiste de l'ordre
naturel, mais par un développement harmonieux du phénomène humain et
des autres êtres vivants présents sur cette planète. Cela bien sur
implique le respect de toute vie, l'attention envers les composés
toxiques, la gestion rigoureuse des sous produits que pour l'instant
nous ne savons pas utiliser (comme les "déchets" nucléaires,
sanitaires, urbains...)... Mais cela explique aussi que sans cesse nous
devons aller de l'avant sur les chemins de la connaissance, afin
d'améliorer, de transformer, de magnifier même la condition humaine,
vers un ailleurs où nos lointains descendants, sous des cieux
étrangers, auraient peine à nous voir comme leurs ancêtres si jamais
nous étions alors visibles pour leurs yeux...
L'esprit humain n'est limité que par les frontières qu'il se donne.
En avant, vers l'inconnu!
RR
*Candilis
est cet architecte qui a conçu la cité du Mirail à Toulouse: à
l'origine, son architecture mêlant coursives et dalles devait favoriser
les rencontres et la convivialité, mais il avait oublié que la
population qui habiterait ce quartier ne serait pas composée de calmes
architectes, mais de délinquants qui ont tôt fait de la transformer en
Fortin imprenable, et invivable pour les honnêtes gens...
** Luc Ferry - Le nouvel ordre écologique- Grasset, 1992
***
Un certain Adolf Hitler, écologiste avant l'heure, comme le rapporte H.
Rauschning dans le livre de 1939 (qu'on aurait du lire à l'époque, et
que l'on devrait relire... avant de parcourir les slogans d'ATTAC ou de
José Mauvais) "Hitler m'a dit". La "pensée écolo fait le lit d'un
totalitarisme à venir. Voyez aussi ce discours, digne de J. Bové, le
destructeur de Mac Do: "L'alimentation est trafiquée, mêlée
d'ingrédients supposés la faire durer plus longtemps où l'enrichir.
Nous sommes dans les mains des entreprises alimentaires qui, par la
puissance de la publicité, nous prescrivent ce que nous devons manger".
Il a été prononcé par H. Himmler, chantre de l'altermondialisme avant
la lettre, en 1940.